Un porphyre est un terme assez général pour désigner toute roche magmatique filonienne qui présente une texture caractérisée par de grands cristaux de feldspath noyés dans une pâte aphanitique, faisant souvent partie du groupe des andésites. Les porphyres se présentent essentiellement sous deux grandes formes :
le porphyre rouge antique qui est une andésite à faciès paléovolcanique dont les feldspaths et la pâte sont colorés par de l'épidote rose (piémontite) ;
le porphyre vert antique qui est une andésite à faciès paléovolcanique à pâte vert foncé, et à de nombreux grands cristaux de labradorite pseudomorphosés par de l'épidote vert pistache.
Elle est d'abord utilisée par les Ptolémées, l'Égypte étant pendant longtemps la seule zone de gisement connu (au niveau du Djebel Dokhan), rapidement épuisé. Jusqu'au XVIIIe siècle, on réutilise donc du porphyre provenant de monuments antiques, puis de nouveaux gisements sont mis au jour en Russie et en Suède.
Aujourd'hui, les principales carrières se trouvent en Italie, dans le Trentin (1,5 million de tonnes par an), au Mexique, en Argentine et en Australie1.
Les carrières de porphyre de Quenast (1,8 million de tonnes par an), en Belgique, Brabant Wallon et le porphyre rose d'Algajola (Corse) sont très réputés.
La grande résistance du porphyre a été mise à profit dans les ouvrages du plan Delta aux Pays-Bas, dans le tunnel sous la Manche, comme ballast de chemin de fer sur les lignes TGV[réf. nécessaire], et comme composant résistant des routes asphaltées.
Le porphyre
Un porphyre est un terme assez général pour désigner toute roche magmatique filonienne qui présente une texture caractérisée par de grands cristaux de feldspath noyés dans une pâte aphanitique, faisant souvent partie du groupe des andésites. Les porphyres se présentent essentiellement sous deux grandes formes : le porphyre rouge antique qui est une andésite à faciès paléovolcanique dont les feldspaths et la pâte sont colorés par de l'épidote rose (piémontite) ; le porphyre vert antique qui est une andésite à faciès paléovolcanique à pâte vert foncé, et à de nombreux grands cristaux de labradorite pseudomorphosés par de l'épidote vert pistache.
Elle est d'abord utilisée par les Ptolémées, l'Égypte étant pendant longtemps la seule zone de gisement connu (au niveau du Djebel Dokhan), rapidement épuisé. Jusqu'au XVIIIe siècle, on réutilise donc du porphyre provenant de monuments antiques, puis de nouveaux gisements sont mis au jour en Russie et en Suède.
Aujourd'hui, les principales carrières se trouvent en Italie, dans le Trentin (1,5 million de tonnes par an), au Mexique, en Argentine et en Australie1. Les carrières de porphyre de Quenast (1,8 million de tonnes par an), en Belgique, Brabant Wallon et le porphyre rose d'Algajola (Corse) sont très réputés. La grande résistance du porphyre a été mise à profit dans les ouvrages du plan Delta aux Pays-Bas, dans le tunnel sous la Manche, comme ballast de chemin de fer sur les lignes TGV[réf. nécessaire], et comme composant résistant des routes asphaltées.
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